La cornemuse en Europe et en France De renommée mondiale sous sa forme écossaise, la cornemuse appartient à une famille étonnamment diversifiée. Son aire de distribution géographique est constituée principalement par l'Europe dans son ensemble et par les pays voisins de la Méditerranée. La France est un des pays d'Europe les plus riches en différents types de cornemuse. On y dénombre 16 variétés de cornemuse, tant populaires que savantes. Depuis l'époque médiévale, chaque étape de l'histoire ou presque, nous a légué une forme de l'instrument, sans pour autant faire disparaître les cornemuses antérieures, et l'ensemble nous offre la perspective de sept siècles d'évolution organologique, grâce au conservatoire vivant que constituent les musiques traditionnelles, ainsi qu'au savoir-faire des facteurs savants des XVIIe et XVIIIe sicèles. Si, au XIII e siècle, l'instrument, d'après le témoignage de l'iconographie médiévale, semble avoir déjà des formes différentes, un stéréotype parait répandu dans la plupart des régions d'Europe et dans toutes les formes de musiques, populaires et savantes, dans chacune de ces mêmes régions et notamment dans celles qui constituent maintenant la France, trouvant à chaque fois une forme nouvelle, et ce jusqu'à la période contemporaine. La cornemuse va connaître également une profonde évolution entre les XVIe et XVIIIe sicèles, cette fois intégrée aux ensembles de musique savante et très prisée par la noblesse. |
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La cornemuse en Bourgogne Aux XIXe et XXe siècles, quatre types de cornemuses ont été répertoriés en Bourgogne : La musette bressane : petite cornemuse à soufflet, hautbois en Si bémol et deux bourdons (petit bourdon parallèle au hautbois sur un même boîtier). On en a retrouvé plusieurs exemplaires dont un en parfait état, signé Lutaud 1852, conservé au musée des Ursulines à Mâcon. Cet exemplaire a servi de modèle à B. JACQUEMIN pour réaliser des copies permettant de reconstituer un style de jeu dont il n'existe pas de témoignage sonore. La musette Béchonnet : dans le Charolais et le Brionnais, les chercheurs du GRETT ont découvert que la pratique de la cornemusea perduré jusqu'en 1931. Ils ont recensé à ce jour une dizaine de cornemuseux locaux, jouant sur des instruments à soufflet de type Béchonnet. La grande nivernaise : " Il y avait au siècle dernier à Saint-Pierre le Moûtier, dans le Nivernais, des fabricants de grosses cornemuses (...) qui excellaient dans les incrustations d'étain et de plomb dont ils chargeaient les chalumeaux en bois de poirier. Un détail assez curieux, c'est que les fleurs de lys qui formaient la base de cette décoration ne cessèrent jamais d'affecter la forme qu'elles avaient au XVIe siècle". Eugène de Bricqueville, 1895,. Dans les carnets de commande de M Pajot, facteur de vielles, on a retrouvé cette mention : "Charles Frébauts, fabricant de musettes à Billy-Chevannes". Panse d'oueille, ou pis d'chieuv' : Dans le sud du Morvan et le Nivernais, l'association Lai Poèlée a effectué un inventaire des musiciens et instruments. Les cornemuses retrouvées, de type musette du Centre, ne sont pas de facture locale. La pratique est restée vivante jusque dans les années 50. Aujourd'hui, dans la région, la pratique de ces instruments se renouvelle grâce à l'action conjuguée des associations de musique traditionnelle, des musiciens professionnels, des fabricants et des responsables d'ateliers d'initiation. |
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La cornemuse Gascogne La boha C'est une cornemuse de petite taille, d'allure assez rustique, localisée dans les Landes de Gascogne. La facture en est apparemment très simple : porte-vent, poche en cuir et tuyau mélodique de forme parallélépipédique. Cette pièce de bois est percée de deux tuyaux cylindriques : hautbois et bourdon, à anches battantes. La boha, comme la cabrette, peut recevoir des pieds de différentes tonalités (de La à Do). Elle est décorée de nombreux motifs symboliques gravés, sculptés ou incrustés d'étain de ou de plomb. |
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Cornemuse des Flandres On a répertorié dans les Flandres plusieurs types de cornemuses à bouche dont les plus connues sont : Le pipsack, ou moezelsack, grande cornemuse à deux bourdons d'épaule abondamment représentée dans la peinture flamande du XVème siècle. Le moezelken, ou muse au sac, petite cornemuse jouée en Flandres jusqu'en 1914. |
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Ces
textes sont extraits du livret du CD "Le
printemps de la cornemuse". 1991. Production Conceil
Régional de Bourgogne - Cornemuses d'Europe |
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Un lien intéressant pour une descritpion de la cornemuse du Centre
The bagpipe in Europe and France Of world fame in its Scottish form, the bagpipe belongs to a family diversified. Its surface of geographical distribution is made up mainly by Europe as a whole and the countries close to Méditéranée. France is one of the countries of Europe richest in various types of bagpipe. One counts there 16 varieties of bagpipe, as well popular as erudite. Since the medieval time, each stage of the history or almost, bequeathed us the shape of the instrument, without making disparaitre the former bagpipes, and the unit offers to us the seven centuries prospect of organologic evolution, thanks to the alive academy which constitute the traditional musics, as well as with the know-how of the erudite factors of XVIIe and XVIIIe sicèles. If, to the XIII E century, the instrument, according to the testimony of the medieval iconograhie, seems to have already different forms, a stereotype appears widespread in the majority of the areas of Europe and in all the forms of musics, popular and erudite, in each one of these same areas and in particular in those which constitute France now, finding each time a new form, and this until the contemporary period. The bagpipe will also know a deep evolution between XVIe and XVIIIe sicèles, this time integrated into the sets of erudite music and very appraisal by the nobility. |
The bagpipe in Burgundy In XIXe and XXe centuries, four types of bagpipes were repertoriés in Burgundy: The haversack bressane : small bagpipe with bellows, oboe in B flat and two bumblebees (small bumblebee parallel with the oboe on a same case). One found of them several specimens of which one in perfect state, signed Lutaud 1852, preserved at the museum of the Ursulines with Mâcon. This specimen was used as model to B JACQUEMIN to carry out copies making it possible to reconstitute a style of play of which there is not sound testimony. The haversack Béchonnet : in Charolais and Brionnais, the researchers of the GRETT discovered that the practice of the bagpipe continued until 1931. They to date listed ten bagpipe players buildings, playing on bellows instruments of the Béchonnet type. The large nivernaise : " There was at the last century with Saint-Pierre Moûtier, in Nivernais, of the manufacturers of large bagpipes (...) which excelled in the incrustations of tin and of lead they charged the pipes (?) ones out of wood with pear tree. A rather curious detail, it is that the flowers of lilies which formed the base of this decoration never did not cease affecting the form which they had in XVIe century ". Eugene de Bricqueville, 1895. In the order books of Mr. Pajot, factor of hurdy-gurdies, one found this mention: " Charles Frébauts, manufacturer of haversacks in Billy-Chevannes ". Bandages oueille, or worse of chieuv' : In the south of Morvan and Nivernais, association Lai Poèlée carried out a inventory musicians and instruments. The found bagpipes, of accordion music type of the Center, are not local invoice. The practice remained alive until in the Fifties. Today, in the area, the practice of these instruments is renewed thanks to the combined action of associations of traditional music, the professional musicians, the manufacturers and the persons in charge of workshops of initiation. |
The Gascogne bagpipe The boha It is a bagpipe of small size, of rather rustic pace, localised in the Moors de Gascogne. The invoice in is apparently very simple: blast pipe, pocket out of leather and melody pipe of parallelepipedic form. This piece of wood is bored of two cylindrical pipes: oboe and bumblebee, with beating sheers. The boha, like the "cabrette", can receive feet of various dial tones (in Do). It is decorated with many reasons symbolic systems engraved, carved or encrusted with tin of or lead. |
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Bagpipe of Flandres One indexed in Flandres several types of bagpipes with mouth of which most known are: The pipsack, or moezelsack, large bagpipe with two bumblebees of shoulder abundantly represented in the Flemish painting of XVème century. The moezelken, or MUSE with the bag, small bagpipe played in Flandres until 1914. |
An interesting link for a bagpipe of Center description
©Yves PETIDENT 09-1998 ; 1999; 2000; 2001;2002;2003;2006